<i>L'eau</i><i>n'est</i><i>pas une ressource</i>

L'eaun'estpas une ressource

Dans une société écouménale de 2050, chaque citoyen est conscient de ce qu’il habite la Terre en colocataire avec tous les autres êtres vivants et est également conscient de l’histoire et de la valeur des étants physiques (ou milieux physiques) qui constituent nos mondes.
Ce citoyen sait que l’eau constitue « le sang inter-espèces » de la quasi-totalité des processus vitaux et de nombreux processus géo-physiques. L’eau ne lui apparaît plus comme une ressource indéfiniment renouvelée via un « cycle » magique. Lorsqu’il l’utilise, il est conscient de tous les autres êtres qui en dépendent. Il la mobilise donc à bon escient, et la restitue à la Terre en bon état, dans une quantité et qualité compatibles avec les processus vitaux. La valeur de l’eau lui est devenue visible, consciente et commensurable.
Et pourtant, nous partions de loin : nous en étions venus à observer la rareté de l’eau même là où elle abondait auparavant, la pollution de l’eau douce comme marine, et même de l’eau censée être potable, la contamination des animaux et plantes marines, la baisse de la biodiversité marine et l’apparition d’algues envahissantes. Les maladies portées par l’eau se multipliaient et sa qualité se dégradait.
Tout ceci à cause d’usages délétères et inconscients de l’eau : la perte de la valeur de l’eau nous a conduits vers des consommations excessives et vers la considération de l’eau comme une ressource, sortant du robinet sur demande. Dans le monde de 2050, consommer 9 litres d’eau à chaque fois que l’on tire la chasse d’eau, consommer 2500 litres pour produire un tee-shirt qui ne sera porté que quelques fois, manger de la viande non seulement produite sur un autre continent mais dont la production d’un kilo seulement a nécessité 15 000 litres, ou encore déverser des mètres cubes d’effluents industriels à même la rivière sont des pratiques dépassées. Des exemples de consommations excessives semblables à ceux-ci se trouvent par centaines, le problème majeur étant que le consommateur même n’est que rarement conscient du caractère délétère de ses usages.
Aujourd’hui en 2050, nous avons une consommation régulée, basée sur le partage, l’utilisation du juste nécessaire et le respect. Nous percevons vraiment l’eau ainsi que le cycle qu’elle parcourt : on ne la considère plus comme une ressource que l’on puise et qui sort du robinet quand bon nous semble mais comme un élément dont on prend soin, que l’on conserve et que l’on régénère.
Dans cette société, l’eau s’utilise et se consomme mais est toujours rendue à son environnement. La qualité de l’eau est au cœur des pratiques, dans cette nouvelle perspective, les quantités ne sont plus le problème, l’eau vit en cycles au moins neutres, voire symbiotiques.
En 2050, l’eau destinée à l’agriculture est répartie de manière réfléchie et rationnelle. Dans les zones arides avec de faibles quantités disponibles, la production de végétaux moins consommateurs d’eau est privilégiée. En effet, l’agriculture se veut locale et adaptée aux conditions météorologiques et géographiques de la région, « les variétés régionales, adaptées à notre climat et à la nature de nos sols fleurissent1 ». La possibilité de ce modèle repose sur une modification des pratiques de l’agriculture : l’utilisation des produits chimiques et artificiels polluant les sols et les eaux par exemple ont cessé. L’agriculture trouve un équilibre entre intensive et extensive et fonctionne, à la manière de l’eau en cycle rythmé par les saisons et les conditions météorologiques. Les systèmes d’arrosage se veulent intelligents, fonctionnant par exemple avec le juste nécessaire et par arrosage localisé. La production alimentaire se fait également de manière super […]

En 2050, la consommation d’eau domestique est de plus faible quantité, source d’économie également en énergie. et augmente en ingéniosité. L’eau n’est plus amenée à la ville par des canalisations, elle y vit. Les sols y sont par exemple recouverts de matériaux perméables et pensés pour le remplissage naturel des nappes souterraines. L’eau excédentaire est stockée afin de pouvoir servir aux sanitaires, à l’arrosage, la machine à laver, le lave-vaisselle et même à la douche. Cette eau, une fois utilisée, n’aurait pas besoin de parcourir des centaines de kilomètres pour être traitée et revenir : la phytoépuration s’invite dans la ville. Jardins et parcs sont lieux de convivialité et de cohabitation, la nature fleurit le paysage et régénère notre eau. En miroir à cela, les produits ménagers utilisés sont uniquement composés de produits naturels dégradables par les végétaux mobilisés.
Nous avons pris conscience que nous consommions des quantités astronomiques auparavant et qu’il était nécessaire de changer nos habitudes:
réduction du nombre de douche privilégier les toilettes (bains finis)
Toilettes sèches ou système de chasse d’eau repensé pour réduire drastiquement la consommation en eau
lave vaisselles optimisés alimentation par des eaux propres mais non potables
Toutes les eaux rejetées sont donc ensuite traitées par les mini STEPs locales et réinjectées dans les fleuves..
Chaque habitant possède une certaine quantité d’eau en fonction de son ménage qu’il est libre de disposer comme il lui convient.
Difficulté à se détacher de ses habitudes de vie (eau robinet non 24h/24; toilette sèche; plus de mangue dans le panier; utilisation d’une eau “non potable” pour la douche….) (verrou social)
un accès “illimité à l’eau”: impression d’une source inépuisable utilisable quand cela nous chante (pas de notion de quantité de consommation)
vue de l’eau non potable comme
[…]

Dans une société écouménale de 2050, chaque citoyen est conscient de ce qu’il habite la Terre en colocataire avec tous les autres êtres vivants et est également conscient de l’histoire et de la valeur des étants physiques (ou milieux physiques) qui constituent nos mondes.
Ce citoyen sait que l’eau constitue « le sang inter-espèces » de la quasi-totalité des processus vitaux et de nombreux processus géo-physiques. L’eau ne lui apparaît plus comme une ressource indéfiniment renouvelée via un « cycle » magique. Lorsqu’il l’utilise, il est conscient de tous les autres êtres qui en dépendent. Il la mobilise donc à bon escient, et la restitue à la Terre en bon état, dans une quantité et qualité compatibles avec les processus vitaux. La valeur de l’eau lui est devenue visible, consciente et commensurable.
Et pourtant, nous partions de loin : nous en étions venus à observer la rareté de l’eau même là où elle abondait auparavant, la pollution de l’eau douce comme marine, et même de l’eau censée être potable, la contamination des animaux et plantes marines, la baisse de la biodiversité marine et l’apparition d’algues envahissantes. Les maladies portées par l’eau se multipliaient et sa qualité se dégradait.
Tout ceci à cause d’usages délétères et inconscients de l’eau : la perte de la valeur de l’eau nous a conduits vers des consommations excessives et vers la considération de l’eau comme une ressource, sortant du robinet sur demande. Dans le monde de 2050, consommer 9 litres d’eau à chaque fois que l’on tire la chasse d’eau, consommer 2500 litres pour produire un tee-shirt qui ne sera porté que quelques fois, manger de la viande non seulement produite sur un autre continent mais dont la production d’un kilo seulement a nécessité 15 000 litres, ou encore déverser des mètres cubes d’effluents industriels à même la rivière sont des pratiques dépassées. Des exemples de consommations excessives semblables à ceux-ci se trouvent par centaines, le problème majeur étant que le consommateur même n’est que rarement conscient du caractère délétère de ses usages.
Aujourd’hui en 2050, nous avons une consommation régulée, basée sur le partage, l’utilisation du juste nécessaire et le respect. Nous percevons vraiment l’eau ainsi que le cycle qu’elle parcourt : on ne la considère plus comme une ressource [verrou : dklfjsdklfjskflsjkflsjfk dlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfj dkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjd kldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskfls jkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjd kldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdl sjfkslfjdkldklfjsdklfj skflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfj skflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkl. Voir le projet XXX] que l’on puise et qui sort du robinet quand bon nous semble mais comme un élément dont on prend soin, que l’on conserve et que l’on régénère.
Dans cette société, l’eau s’utilise et se consomme mais est toujours rendue à son environnement. La qualité de l’eau est au cœur des pratiques, dans cette nouvelle perspective, les quantités ne sont plus le problème, l’eau vit en cycles au moins neutres, voire symbiotiques.
En 2050, l’eau destinée à l’agriculture est répartie de manière réfléchie et rationnelle. Dans les zones arides avec de faibles quantités disponibles, la production de végétaux moins consommateurs d’eau est privilégiée. En effet, l’agriculture se veut locale et adaptée aux conditions météorologiques et géographiques de la région, « les variétés régionales, adaptées à notre climat et à la nature de nos sols fleurissent1 ». La possibilité de ce modèle repose sur une modification des pratiques de l’agriculture [verrous : dklfjsdklfjskflsjkflsjfk dlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfj dkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjd kldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskfls jkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjd kldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdl sjfkslfjdkldklfjsdklfj skflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfj skflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkldklfjsdklfjskflsjkflsjfkdlsjfkslfjdkl. Voir le projet XXX et le projet YYY]: l’utilisation des produits chimiques et artificiels polluant les sols et les eaux par exemple ont cessé. L’agriculture trouve un équilibre entre intensive et extensive et fonctionne, à la manière de l’eau en cycle rythmé par les saisons et les conditions météorologiques. Les systèmes d’arrosage se veulent intelligents, fonctionnant par exemple avec le juste nécessaire et par arrosage localisé. La production alimentaire se fait également de manière super […]

En 2050, la consommation d’eau domestique est de plus faible quantité, source d’économie également en énergie. et augmente en ingéniosité. L’eau n’est plus amenée à la ville par des canalisations, elle y vit. Les sols y sont par exemple recouverts de matériaux perméables et pensés pour le remplissage naturel des nappes souterraines. L’eau excédentaire est stockée afin de pouvoir servir aux sanitaires, à l’arrosage, la machine à laver, le lave-vaisselle et même à la douche. Cette eau, une fois utilisée, n’aurait pas besoin de parcourir des centaines de kilomètres pour être traitée et revenir : la phytoépuration s’invite dans la ville. Jardins et parcs sont lieux de convivialité et de cohabitation, la nature fleurit le paysage et régénère notre eau. En miroir à cela, les produits ménagers utilisés sont uniquement composés de produits naturels dégradables par les végétaux mobilisés.
Nous avons pris conscience que nous consommions des quantités astronomiques auparavant et qu’il était nécessaire de changer nos habitudes:
réduction du nombre de douche privilégier les toilettes (bains finis)
Toilettes sèches ou système de chasse d’eau repensé pour réduire drastiquement la consommation en eau
lave vaisselles optimisés alimentation par des eaux propres mais non potables
Toutes les eaux rejetées sont donc ensuite traitées par les mini STEPs locales et réinjectées dans les fleuves..
Chaque habitant possède une certaine quantité d’eau en fonction de son ménage qu’il est libre de disposer comme il lui convient.
Difficulté à se détacher de ses habitudes de vie (eau robinet non 24h/24; toilette sèche; plus de mangue dans le panier; utilisation d’une eau “non potable” pour la douche….) (verrou social)
un accès “illimité à l’eau”: impression d’une source inépuisable utilisable quand cela nous chante (pas de notion de quantité de consommation)
vue de l’eau non potable comme

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